mardi 22 mai 2012

Faire un trek au Népal



Parler de trekking au Népal, n'est-ce pas un pléonasme, tant ce pays est synonyme de marche à pied ? De petits avions relient les villes des pié-monts à d'improbables aérodromes perchés. Quelques routes remontent de rares vallées. Au-delà, le sentier conduit au champ, gagne la source, descend à la rivière...

Après, il s'en va vers le village plus haut dans la montagne puis vers le col à plusieurs jours de marche. On chemine en compagnie des écoliers et des femmes chargées du produit des récoltes. On échange un sourire avec un berger, perdu dans la marée de son troupeau de chèvres. On croise le facteur et tout un univers de peuples montagnards pour qui la marche est ancrée dans le quotidien. Namaste ! Namaste ! « Bienvenue » en népali. Il n'est pas nécessaire d'être un randonneur confirmé pour trouver dans le pays un voyage à sa mesure.

Si les noms du Khumbu, Kala Pattar, le Dolpo, le Manaslu, Annapurna ou Dhaulagiri résonnent de façon familière à nos oreilles c'est parce qu'ils ont accompagné dans les années 1950, la conquête des plus hautes montagnes du monde et sont entrés dans notre mythologie moderne. Ce sont aujourd'hui des lieux classiques du trekking, aux itinéraires et aux services parfaitement rodés, suffisamment connus et organisés pour permettre des trekkings accessibles au plus grand nombre.

Le Népal offre aussi aux visiteurs curieux ou assidus, des vallées plus confidentielles et de petits royaumes à peine sortis du Moyen Âge, où l'on peut réaliser des trekkings isolés.

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